*** KERGUELEN ***

Réponse… Enigme 59 – L’Ultime chance du condamné…

     Quand un soldat est exécuté par un peloton d’exécution, il y a toujours l’une des armes du peloton qui est chargée à blanc. Ainsi, cela permet de laisser un doute dans l’esprit des militaires ayant été chargés de cette sale besogne. Chacun pouvant ainsi espérer que c’est lui qui avait une charge fictive dans son fusil et donc qu’il n’a pas tué cette personne.

Le condamné lui, connaissait cette règle en vigueur. En procédant ainsi, en éliminant 7 fusils sur les 8 de la patrouille il se donnait une petite chance de ne pas être tué. Le risque est aussi énorme car cela ne laisse qu’une chance sur 8 d’échapper à la mort mais n’ayant pas d’autre possibilité, il se devait de la tenter.

Quand le coup est parti, l’émotion a été si forte que notre condamné s’en est évanouit.

Mais le tirage au sort avait choisi l’arme chargée à blanc. Nul ne pouvait le savoir. Donc sur l’instant tout le monde a cru que l’exécution était bien réelle. C’est seulement un peu plus tard que le médecin eut compris la méprise.

Ayant pris connaissance de ce rebondissement inattendu, le magistrat fit commuer "la peine de mort avortée" en prison à vie. Cette aubaine sauva donc la tête de notre pauvre déserteur. Ironie du sort, il fut libéré* 4 années plus tard par l’arrêt final des hostilités de cette guerre et une amnistie générale prononcée dans le pays.

Comme quoi, jusqu’au dernier moment il faut croire à la providence…

Qui sait ?

Une seule toute petite chance parfois suffit…

…et il ne faut surtout pas la laisser passer !

* Enigme tirée d’une histoire vraie.

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