Enigme 137– Le mystère de la Chapelle Loretto…
Réponse… Enigme 137– Le mystère de la Chapelle Loretto…
Eh bien, il était (« il est » car toujours debout 140 ans après…) construit tout en bois sans aucune vis ni colle, tout était assemblé, chevillé en continuité parfaite et tout ceci avec le même bois. Aucun montage, aucun assemblage ne sont visibles, comme si cet escalier était fait d’une seule pièce taillée dans la masse ! Mais plus curieusement encore ce bois est inconnu dans cette région. Encore un mystère venant s’ajouter à l’énigme de cet escalier.
De nombreux experts se sont penchés sur cet escalier de Loretto. Car il est tout à fait fascinant non seulement qu'il fasse 7 pieds de diamètre en spirale, mais qu'il tourne deux fois 360 degrés, sur lui-même, sans aucun support central. Il y a uniquement le haut et le bas qui touchent un appui, le sol de la chapelle et celui du chœur. Il est entièrement fait en bois extrêmement rare que l'on ne trouve pas, même les chevilles utilisées sont faites avec ce même bois très dur, totalement inconnu dans la région.
Le bois utilisé fut analysé en 1994 et la conclusion trouvée par les spécialistes fut la suivant : il n’existe aucune sous-espèce de ce bois sur la terre. Le plus près qui lui ressemble est le sapin d’Alaska. Il fut donc décidé de le nommer « sapin de Loretto ». Mais d’où provenait ce bois ? Comment le charpentier l’avait-il amené ou bien trouvé sur place ?
Le mystère demeure.
Pour les soeurs…
Il y a trente-trois marches, de conception extrêmement précise aussi bien pour la grandeur que pour la forme : ce chiffre pourrait correspondre aux trente-trois années de vie terrestre du Christ (pour les croyants).
Son diamètre est de sept pieds, la hauteur de chaque marche est de sept pouces : chiffre rappelant les sept sacrements de l’Eglise Catholique (idem), ou bien les sept jours de la « création » du monde ou encore les 7 péchés capitaux...
Par contre, il n’y a pas de rampe et les sœurs croyant que Saint Joseph était venu lui-même le construire, refusèrent d’y apporter des modifications. Elles revinrent sur cette décision une dizaine d’années plus tard et un ouvrier de Santa Fé ajouta une rampe pour leur sécurité.
Vers 1930 environ, afin d’éviter les vibrations dues aux montées et descentes, trois petits supports vinrent compléter l’escalier. Une rénovation fut effectuée également en 1952 en raison de nombreux craquements que cet escalier laissait toujours entendre la nuit, depuis sa création.
La Chapelle Loretto fut achetée par la famille Kirk en 1971, puis fut transformée en musée. Pour des raisons de sécurité, quelques renforcements ont été réalisés (plancher refait, plaque métallique ajoutée entre la dernière marche du haut et le jubé…).
Mais il n’empêche que personne ne saura jamais qui était ce charpentier de marine qui réalisa cet escalier « Divin » et d’où provenait ce bois.
Une grande partie de cette énigme reste donc entière à ce jour.
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