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Enigme 216 – Le mystère de la main errante…

 

 

Réponse… Enigme 216 – Le mystère de la main errante…

 

 

     Enke était étudiante en physique moléculaire. Dans ce domaine si ténu du monde de l’infiniment petit, jusqu'à la physique quantique pour la nommer, elle avait constaté que tous les organismes vivants conservaient une trace de la construction de leur structure moléculaire par les isotopes des principaux éléments constituants ces mêmes organismes. Il serait donc possible d’après elle, en analysant les isotopes de certains éléments chimiques de créer une sorte de carte d’identité des organismes vivants et savoir ainsi d’où ils provenaient, où ils s’étaient développés et par-là même, avaient vécus !

Cette analyse isotopique permis donc de savoir que la main avait appartenu à un individu de race asiatique ayant vécu une partie de sa vie en Allemagne. Des recherches donnèrent rapidement un résultat possible. Un jeune étudiant vietnamien avait disparu mystérieusement dix ans auparavant et jamais personne ne le revit. Dans les dossiers de la police, il était le seul cas étranger à pouvoir correspondre à cette analyse isotopique. Une enquête fut donc ré ouverte aussitôt connu cet élément primordial. Dans son entourage, même après dix années, la police trouva des pistes sérieuses...

 

     Explications…

 

     Chacun d'entre nous, possédons des milliards de cellules. Nos cellules sont construites à partir de notre alimentation, bien évidemment. Eh bien, toutes ces molécules d'oxygène, de soufre, d'azote, de carbone, de phosphore, de fer, de magnésium, etc...qui construisent petit à petit notre organisme, vont permettre de retrouver à quel type d'individu nous appartenons.

Chaque élément chimique va se distinguer par des atomes et leurs isotopes associés qui seront différents suivant le pays où nous aurons vécu. Tout ceci par la conséquence directe de la nourriture, spécifique du lieu, que nous aurons absorbée. Ainsi en faisant une analyse isotopique de certaines cellules du corps comme les poils, les cheveux ou les os, nous trouverons des marqueurs atomiques indélébiles définissant automatiquement notre appartenance biologique (ethnie, région de vie, habitude alimentaire, âge, sexe...).

L’isotope du souffre par exemple, permit d’affirmer que la main était d’origine asiatique et celui du plomb permit d’assurer que l’individu avait vécu en Allemagne un certain temps. La conjugaison de ces deux éléments convergeait à elle seule déjà, vers un unique dossier inscrit au fichier des personnes disparues : notre étudiant vietnamien.

 

     C’est ainsi qu'une fois le nom de la victime connue, l’enquête pris un nouveau départ et permis de remonter par son environnement, jusqu’au coupable. Ainsi justice a pu être faite grâce aux travaux de Enke. Ces analyses isotopiques, par leur degré de finesse inégalée, servent de plus en plus désormais aux équipes scientifiques de la police criminelle, dans les cas d’enquêtes particulièrement difficiles. Ce fut une découverte et un progrès scientifique inestimable réalisé par Enke.

 

 

 



26/07/2025
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